Après un burn-out, il est important de s’intéresser à l’équipe dont fait partie le salarié, oui. Des phénomènes de contagion émotionnelle au sein des groupes existent. Les neurosciences l’ont démontré.
L’équipe s’est retrouvée bousculée suite au départ de leur collègue, elle s’est retrouvée désorganisée et forcément, cela va la questionner.
Chacun peut accueillir différemment la perspective du retour du salarié après un long arrêt : certains peuvent avoir des freins, des craintes, des appréhensions surtout si la cause de l’arrêt est connue.
Il est donc important de leur permettre de les exprimer individuellement, de les partager collectivement et de créer un espace pour recueillir ces éléments.
D’autre part, il est également important de sensibiliser le collectif à la reprise de la personne : non pas pour évoquer l’état de santé de la personne mais pour les sensibiliser à certains points de vigilance : la fatigabilité, l’hypersensibilité au stress, aux émotions en jeu pour la personne et pour les sensibiliser aux modalités de reprise. Il est aussi important de leur expliquer le mi-temps thérapeutique qui ne doit pas être vu comme un cadeau que l’on octroie à la personne, mais une obligation temporaire et importante pour l’accompagner dans sa reprise.