Parlez-vous TMS ?
Vos douleurs au dos vous gâchent la vie ? Saviez-vous que vos TMS pourraient être à l’origine de bien d’autres problèmes ?
Découvrez comment les TMS impactent votre quotidien et celui de votre entreprise, et comment y remédier.
Qu'est-ce que les TMS ? Quelles en sont les conséquences ?
Les Troubles Musculosquelettiques (TMS) sont des maladies qui affectent les articulations, muscles et tendons, principalement au niveau des membres supérieurs (épaule, coude, poignet, main) et du bas du dos.
Les TMS ont des conséquences importantes, tant pour les salariés que pour les entreprises.
Pour les employés, ces troubles peuvent entraîner des douleurs chroniques, des restrictions d’aptitude, et dans les cas les plus graves, un risque de handicap ou une désinsertion professionnelle. L’impact sur la vie quotidienne et la carrière est donc significatif.
Du côté des entreprises, les répercussions sont également préoccupantes : l’absentéisme augmente, la productivité et la qualité du travail diminuent, ce qui entraîne une désorganisation des équipes.
En outre, le climat social au sein de l’entreprise se détériore, rendant plus difficiles les recrutements et imposant souvent des adaptations des postes de travail. Ces effets combinés rendent la gestion des TMS cruciale pour assurer le bon fonctionnement des entreprises.
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Les troubles musculosquelettiques (TMS) sont le résultat d’une combinaison complexe de plusieurs facteurs de risque, regroupés en quatre catégories principales.
Ces différents facteurs interagissent souvent entre eux, rendant la prévention complexe mais essentielle pour limiter l’impact de ces troubles sur la santé des travailleurs.
Les facteurs biomécaniques
incluant des éléments comme la posture, la force, la répétition des mouvements et la durée de l’activité, qui, lorsqu’ils sont mal gérés, augmentent considérablement les risques de TMS.
Les facteurs environnementaux
tels que les vibrations, les chocs, la qualité de l’éclairage et les conditions de froid, viennent aggraver ces contraintes physiques.
L’organisation du travail
est également cruciale, avec des paramètres comme le contrôle sur les tâches, la clarté des objectifs, les cadences imposées et le manque de formation, qui jouent un rôle déterminant.
Les facteurs psychosociaux
notamment l’insatisfaction professionnelle, le stress, le manque de reconnaissance et les relations sociales détériorées, contribuent de manière significative à l’apparition des TMS.
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Accompagnement DUERPLes troubles musculosquelettiques (TMS) occupent une place prépondérante dans les maladies professionnelles en France, étant la première cause d’indemnisation. En 2019, 88 % des maladies professionnelles reconnues par le régime général étaient des TMS, avec 44 492 cas recensés.
Cependant, il est important de noter qu’une sous-déclaration significative existe, variant entre 53 % et 73 % selon la localisation des troubles. Cela suggère que le nombre réel de cas pourrait être bien plus élevé, mettant en évidence l’ampleur du problème et l’importance d’une meilleure reconnaissance et prévention des TMS dans le milieu professionnel.
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Les troubles musculosquelettiques (TMS) ont des répercussions majeures sur la santé des travailleurs, affectant leur mobilité et leur aptitude à travailler. Par exemple, la lombalgie est la principale cause d’inaptitude au travail avant 45 ans, illustrant la réalité de ce problème chez les actifs.
De plus, 45 % des TMS laissent des séquelles importantes, entraînant des incapacités permanentes.
Ces conséquences à long terme impactent non seulement la qualité de vie des personnes touchées, mais aussi leur capacité à poursuivre une carrière, soulignant ainsi l’importance de mettre en place des mesures de prévention adéquates.
Les conséquences des troubles musculosquelettiques (TMS) sur l’activité professionnelle sont importantes. En moyenne, un arrêt de travail pour un accident lié au dos dure environ 2 mois, ce qui entraîne des absences prolongées.
Ces interruptions ont un impact considérable sur la productivité des entreprises et génèrent des coûts élevés, tant pour les employeurs que pour la société dans son ensemble.
La gestion des TMS est donc cruciale pour limiter les perturbations dans le milieu professionnel et les charges économiques qui en découlent.
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Quelle approche s'impose ?
En réponse à ces constats, la prévention des troubles musculosquelettiques (TMS) représente un enjeu crucial pour les entreprises. Pour réduire efficacement les risques et les coûts associés aux TMS, une approche globale s’impose.
Les grands principes d’action en entreprise comprennent la nécessité de partager une vision commune des TMS et d’ouvrir la réflexion aux différentes dimensions de l’entreprise, qu’elles soient décisionnelles, stratégiques, organisationnelles, managériales, culturelles ou sociales.
Il est essentiel de construire une démarche de conduite de projet qui soit portée par la direction, pilotée, structurée, négociée, impliquant plusieurs acteurs (internes et externes), multi-logiques, participative et orientée sur le long terme.
Un diagnostic basé sur le travail réel doit également être élaboré afin d’intégrer toutes les dynamiques en jeu dans les situations de travail. Cela permet de sortir de la segmentation des fonctions de l’entreprise et d’identifier les solutions possibles, qu’elles soient matérielles, organisationnelles, ou liées à la formation.
Enfin, il est important de se doter d’outils de pilotage et de décision, tels que des indicateurs de gestion. Cela inclut l’évaluation de l’état de santé des salariés par le suivi des plaintes, des déclarations de maladies professionnelles et des restrictions d’aptitude.
Du côté des ressources humaines, il est crucial d’analyser des éléments comme l’absentéisme et l’évolution de la population active. En ce qui concerne la production, il est nécessaire de surveiller la qualité, l’utilisation de l’intérim, la formation des remplaçants, l’aménagement des postes, le temps de gestion par l’encadrement et la perte de compétences.
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Ce qu'il faut retenir
Les troubles musculosquelettiques (TMS) posent un problème majeur tant pour les employés que pour les entreprises. Pour les travailleurs, ces affections entraînent des douleurs chroniques et des restrictions d’aptitude, pouvant conduire à des handicaps. Pour les entreprises, l’absentéisme augmente, la productivité diminue, et le climat social se dégrade, rendant la gestion des TMS essentielle.
Les TMS résultent de facteurs biomécaniques, environnementaux, organisationnels et psychosociaux qui interagissent entre eux. En France, ils sont la première cause de maladies professionnelles, avec 44 217 cas recensés en 2022*. Les secteurs les plus touchés incluent les services, le commerce et le BTP.
Pour faire face à cette situation, une stratégie de prévention globale est nécessaire, impliquant une vision commune du sujet, un diagnostic des réalités du travail, et des outils de suivi de la santé des employés.
*Selon ameli.fr et santepubliquefrance.fr
Sources : ameli.fr, travail-emploi.fr, santepubliquefrance.fr
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